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Les raisons pour ne plus attendre avant d’investir dans l’immobilier

Les raisons pour ne plus attendre avant d’investir dans l’immobilier

 
Posté le 8 avril 2013

Les investisseurs l’auront largement souligné en ce début de printemps, le marché immobilier semble poursuivre son irrésistible baisse. Et cette fois-ci tout semble concorder ! En effet, les prix sont en recul et les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas.

Les prix de l’ancien ont baissé de 1,3% en 2012 dans tout le pays, et de 1% à Paris, selon l’indice notaires-Insee publié cette semaine. Mieux, la baisse devrait s’amplifier dans les prochains mois, avec un recul de 7% en moyenne attendu d’ici mai, dont -4,5% prévus à Paris .

 

POURQUOI C’EST LE MEILLEUR MOMENT POUR UN INVESTISSEMENT LOCATIF

 

  • Il ne faut plus attendre une baisse des taux

À 3,2% à taux fixe sur un emprunt de 20 ans, il n’a jamais été aussi abordable de contracter un crédit immobilier. En une année, la baisse a été vertigineuse : le taux était encore à 4,2% en janvier, selon Empruntis, le site comparateur de crédits et d’assurance. Peut-on s’attendre au maintient de cette dynamique ? C’est peu probable.

« Compte tenu d’une inflation à 2%, emprunter ne coûte quasiment plus rien », explique Empruntis. En effet, on semble avoir atteint un pallier et il ne faut pas s’attendre à une nouvelle baisse généralisée.

 

  • Des mesures fiscales pourraient bientôt toucher les transactions

« C’est la crainte du moment pour tout le secteur », note Empruntis. Si la réforme de l’imposition sur les plus-values ne touche pas encore les résidences principales, de nouvelles mesures pourraient bien faire leur arrivée.

Ceux qui souhaitent s’agrandir, en achetant notamment un logement doté d’une pièce de plus, vont attendre de voir ce que prépare le gouvernement. « Par conséquent, ’l’achat confort’ stagne », note le spécialiste. C’est en partie ce qui peut expliquer la faiblesse du volume de vente actuellement : dans l’ancien, seulement 709.000 ventes ont été enregistrées en France en 2012, en baisse de 12% sur un an.

 

  • Les avantages gouvernementaux se réduisent

C’est notamment le cas du prêt à taux zéro renforcé, qui se réduit comme peau de chagrin de mois en mois. D’abord accessible à tout ceux qui désiraient s’acheter un premier logement neuf ET ancien, le gouvernement Fillon l’avait ensuite limité aux seuls acquéreurs de neuf en janvier 2012. Sans limitation dans les revenus, il n’est maintenant réservé qu’aux ménages modestes depuis le 1er janvier 2013.

Ce coup de scalpel n’est pas anecdotique, car le PTZ+, lancé en janvier 2011, avait été un succès populaire lorsqu’il fonctionnait à plein régime. En 2011, 360.000 ménages en avaient bénéficié.

Les avantages fiscaux du dispositif Scellier (favorisant l’investissement locatif) ont également pris fin le 1er avril. Le mécanisme Duflot, chargé de le remplacer, ne devrait pas produire ses effets avant un an au moins. Il impose aux propriétaires investisseurs des plafonds de loyers inférieurs de 20% au niveau moyen du marché, et des plafonds de ressources pour les locataires. Empruntis le considère comme « bon, mais limité ».

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